mercredi 3 novembre 2010

Bowinage / épisode 2 sur 5 : Rock'n'Roll Suicide (1972)

Bowinage : une reconstitution historique inédite d'un pan totalement oublié de la biographie de David Bowie. Un travail documentaire rigoureux pour rétablir la vérité sur l'influence des terrils du Borinage sur l'oeuvre du Thin White Duke.

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Résumé de l'épisode précédent : Bowie, en plein questionnement, erre dans le Borinage en quête de l'inspiration et y rencontre une jeune adolescente rousse qui deviendra plus tard ma maman. 

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1971 : Peu à l’aise dans son rôle d’amant éconduit, Bowie se console en se jetant dans les bras d’Angela Barnett, une actrice de seconde zone, dont la ressemblance avec ma mère est frappante. De cette union avec Angie, naîtra un an plus tard Duncan Jones qui deviendra par la suite le réalisateur que l’on sait.

Néanmoins, Bowie peine à se remettre de ce revers sentimental et reste obnubilé par le portrait de cette adolescente qui était parvenue à l’émouvoir par sa fraîcheur. Dépression, alcool, drogue. Bowie craque et part sans laisser de trace. En réalité, il prend le ferry sur un coup de tête, traverse la Manche et sillonne trois jours et trois nuits durant les rues du Borinage à bord de son bolide… à la recherche de celle qui lui a brisé le cœur. Un soir, au coin d’une rue, il croit apercevoir la belle, perd le contrôle de sa voiture et frôle l’accident sur ce qui n’était qu’une énième hallucination.

Désespéré, aux abois, un genou à terre, Bowie rentre à Londres et couche sa douleur sur Rock’n’Roll Suicide, qui reste à ce jour la meilleure chanson rock que quiconque ait jamais écrite sur ma maman : Chev brakes are snarling / As you stumble accross the road / But the day breaks instead / So you hurry home. C’est à cette époque que l’auteur meurtri, au bord du gouffre, trouve alors un subterfuge pour échapper au mal qui le ronge. Il se réfugie derrière les traits de Ziggy Stardust et sa chevelure couleur de feu. Comme par hasard.

A regarder : Rock'n'Roll Suicide (live) 

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