dimanche 20 avril 2008

Où sont passés les dialogues d'antan ?

Un dimanche soir, que dalle à la téloche. Il ne me reste plus qu'à fouiller dans les DVD et espérer qu'il reste un bon film que je n'aurais pas encore vu. C'est mon jour de chance, j'exhume Le Cave se rebiffe, de Gilles Grangier. C'est un petit chef-d'oeuvre de cinéma de truands français en noir et blanc, avec à l'affiche Jean Gabin et, un de mes préférés, Bernard Blier. Les dialogues sont signés Michel Audiard, ce qui promet une soirée truculente. Le film est une merveille, un quasi huis clos où le langage fleuri permet de laisser les flingues au tiroir.

Une réplique, une seule, suffit à mesurer le gouffre qui sépare le cinéma des années 60 des films d'aujourd'hui:

"Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre-étalon."

Y'a pas à dire, le cinéma, c'est plus comme avant.

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